Au Canada, les organisations font des investissements sains dans leurs futurs cadres. Au cours des deux dernières années, 39 % des dirigeants canadiens de la prochaine génération ont assumé au moins trois responsabilités pour améliorer les résultats environnementaux et sociaux, conformément aux tendances mondiales (40 %).
Pourtant, il y a aussi des indications qu’on peut en faire plus. Selon notre sondage, 22 % des dirigeants canadiens de la prochaine génération n’ont assumé aucune responsabilité en matière de durabilité, devant la moyenne mondiale (16 %).
Lorsqu’ils ont été interrogés sur les activités particulières qu’ils ont entreprises en matière de durabilité, les dirigeants de la prochaine génération du Canada ont mentionné l’évolution des processus internes (37 %), les moyens de rendre leur milieu de travail plus durable (33 %) et la modification de la sélection des fournisseurs (33 %).
Ils sont toutefois moins susceptibles que leurs pairs à l’échelle mondiale d’avoir acquis une expérience pratique de la refonte de produits ou de services. Par exemple, seulement 14 % des dirigeants canadiens de la prochaine génération ont eu de l’expérience dans l’élaboration d’offres de produits ou de services plus écologiques, comparativement à une moyenne mondiale de 27%.
En fin de compte, il est important que les leaders de la prochaine génération soient habilités, autonomisés et récompensés pour l’amélioration des résultats en matière de durabilité. Les organisations canadiennes sont confrontées à une occasion importante de renforcer leur bassin de leaders s’inscrivant dans le concept de la durabilité en exposant leurs dirigeants en devenir à une plus grande variété d’expériences relatives au creuset de durabilité.
Les dirigeants de la prochaine génération mentionnent divers défis liés à l’intégration de la durabilité à l’échelle de la stratégie d’affaires. Les cultures d’entreprise en évolution lente constituent le principal obstacle à la réussite : 49 % des dirigeants de la prochaine génération au Canada considèrent cet obstacle comme la source de leurs préoccupations, comparativement à 35 % à l’échelle mondiale. Parmi les autres obstacles auxquels font face les futurs cadres du Canada, mentionnons le manque d’investissement organisationnel (29 %) et des perceptions désuètes (29 %).
Selon nos recherches, les marchés BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) et les États-Unis sont nettement plus avancés dans la préparation de la « musculature » de développement durable de leurs futurs dirigeants. L’Inde se situe en tête, avec 70 % des dirigeants de la prochaine génération qui ont assumé plus de trois responsabilités professionnelles en matière de durabilité au cours des deux dernières années, suivie du Brésil (58 %), des États-Unis (53 %) et de la Chine (33 %).
Mesures à prendre
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